Comme je l’ai dit lundi, c’est la semaine des déceptions. Et voici la deuxième de la semaine.
Alors, déçue pourquoi ? Parce que le concept de base de Three Dark Crowns est vraiment original, et malheureusement l’autrice n’a fait qu’effleurer sa surface. Et s’il y a bien un truc que je déteste, c’est quand une superbe idée n’a pas dégagé son maximum de potentiel.
Quatrième de couverture
À chaque génération sur l’île de Fennbirn, une série de triplés voit le jour : trois reines, toutes héritières égales de la couronne et chacune détentrice d’une magie convoitée. Mirabella est une élémentaire féroce, capable d’allumer des flammes affamées ou des tempêtes vicieuses en claquant des doigts. Katharine est une empoisonneuse, capable d’ingérer les poisons les plus mortels sans avoir le moindre mal de ventre. Arsinoe, une naturaliste, a la capacité, dit-on, de faire fleurir la rose la plus rouge et de contrôler les lions les plus féroces. Mais devenir la reine couronnée n’est pas seulement une question de naissance royale. Chaque soeur doit se battre pour cela. Et ce n’est pas seulement un jeu où il faut gagner ou perdre… c’est une question de vie ou de mort. La nuit où les soeurs atteignent leurs 16 ans, la bataille commence. La dernière reine à demeurer debout obtiendra la couronne.
Avis livresque
Tout démarrait pourtant bien. Plusieurs points de vues, plusieurs camps, et une promesse d’un beau bain de sang à la fin. Les premiers chapitres présentent les trois reines, aux personnalités assez différentes, et leur magie. Je vous avoue que j’ai lues les cent premières pages d’une traite, car la présentation est très bien amenée. Et après, je ne sais pas, c’est la dégringolade. L’autrice a fait le choix d’emmener son récit vers des romances et une histoire de prétendants absolument inintéressante. Les trois reines doivent choisir un prétendant, et à aucun moment, l’enjeu de tout cela est expliqué. Pourquoi ? Que gagne le prétendant ? Que gagne la reine ? Engendrer, et c’est tout ? Beaucoup de questions qui auraient mériter des réponses dès le premier tome. Malheureusement, toute l’intrigue, qui se veut politique, manque cruellement de profondeur, et les personnages ne relève pas le niveau, de moins en moins travaillé au fur et à mesure que le récit avance. Et bien sûr, il y a la romance… en un chapitre, tout le monde tombe amoureux. Le pire ? Le triangle amoureux qui sort de nul part. Je te vois, et je tombe amoureux. Aïe aïe aïe.
Mais je critique, et pourtant, je lirai la suite. En effet la fin a un beau petit rebond, et a suscité un regain d’intérêt. Donc je laisse encore une chance à cette saga. J’espère que le tome 2 sera plus complet, plus approfondi, notamment au niveau des personnalités des personnages et des intrigues politiques. J’espère que les enjeux seront également plus détaillés, et l’univers un peu plus développé.



