
XIXème siècle. Nahri, orpheline et guérisseuse, survit dans les rues du Caire en arnaquant ses clients. Elle possède des dons particuliers : elle est capable de détecter un corps malade, ainsi que de comprendre n’importe quelle langue sans l’étudier. Un jour, elle est invitée à un zars pour exorciser Baseema. Lors de cette cérémonie, elle chante en une langue inconnue, et sans le savoir, réveille l’éfrit, qui possède le corps de la jeune femme, et un djinn très puissant : Dara.
Dara est un Daeva, un élémentaire de feu. Il était l’Asfshin des Nahid, famille de guérisseurs autrefois au pouvoir en Daevastana. Asservi pendant des millénaires, Nahri le réveille, et le met sans le savoir à son service.
Dara emmène Nahri en Daevastana, pensant en effet qu’elle est une Shafit (sang-mêlé), dernière descendante des Nahid, et aussi car il a le devoir de la protéger des éfrits (anciens Daevas asservissant d’autres djinns). Sur leur route, ils vont rencontrer Khayzur, un élémentaire de l’air, un péri, qui conseille à Dara d’emmener Nahri à Daevabad, et d’enterrer la hache de guerre avec les djinns. Sur le chemin, des goules et les éfrits sont à leurs trousses. Ils passent vers Hierapolis (une ruine), puis se font attaquer par un rukh (un énorme oiseau). Sur le chemin, Dara explique à Nahri l’histoire de leur peuple.
Autrefois, avant l’arrivée des humains, les Daevas étaient extrêmement puissants. Ils ont profité de leur pouvoir pour harceler les humains alors qu’interférer avec les races inférieures était formellement interdit. Un jour, un homme s’éleva du monde humain pour les châtier : le prophète Souleymane. Muni d’un anneau au sceau offert de la main même du Créateur, il pouvait tout contrôler. Il a privé les Daevas de leurs pouvoirs. Il enferma les Daevas dans des corps humains, qui ne vivaient que quelques siècles. Les éfrits refusèrent de se soumettre au jugement de Souleymane, et depuis trois milles ans, ils rêvent de prendre leur revanche. Les éfrits détestent les Nahid, car Anahid, vizir de Souleymane, reçut le sceau en héritage et donc tout pouvoir.
La malédiction de Souleymane a divisé les Daevas en six tribus, et leur a permis également de s’accoupler aux humains. Des Shafits sont donc nés. Anahid les a enfermé dans Daevabad, car leurs deux mondes ne pouvaient pas coexister. L’une de ses tribus, les Geziris, était fasciné par les humains, et voyait la malédiction comme une bénédiction. Ils ont refusé de livrer leurs proches shafits. Ils ont commencé par se faire appeler djinns, terme employés par les humains. Leur chef, Zaydi al Qahtani, prit les armes, et renversa le conseil des Nahids.
Dara et Nahri sont à la frontière du Davastana lorsque des éfrits (Aeshma , Quandisha, Vizaresh, et Sakh) leur tombent dessus. Ils veulent kidnapper Narih, car ils ont un accord avec Manizheh, sa mère. Dara et elle sont en très mauvaise posture, lorsqu’un marid (élémentaire d’eau) apparait et les met en fuite. Le marid attaque Dara et Nahri, mais Khayzur apparaît et leur sauve la vie, en échange de la sienne. Avant de mourir, Khayzur met en garde Dara, car les Marids et les Péris en ont après lui.
A Daevabad, la guerre civile gronde, entre Shafits et Daevas. Les Daevas entretiennent les vieilles traditions, persécutent et asservissent les Shafits. Les sang-mêlés leur rendent la monnaie de leur pièce, et répendent l’idée de brûler les Daevas dans leur temple.
Ali Qahtani, fils cadet du roi Ghassan (Geziri) et de Hatset (Ayanlees) est le prince de Daevabad, et est perçu comme un extrémiste en faveur des Shafits, En secret, il détourne de l’argent au profit du Tanzeem, qui vient en aide aux shafits.
Un soir, le cheikh, Anas Bhatt, l’emmène dans le quartier des Daevas, pour lui ouvrir les yeux sur le sort des shafits. Il l’emmène chez un receleur d’enfants, sauf qu’Ali dévoile son identité, et le receleur les vend à la garde royale. Anas se fait capturer, et est ensuite exécuter. Hanno, un autre membre du Tanzeem, en veut mortellement à Ali.
Suite à cet épisode, le roi Ghassan prend des mesures. Il interdit que la tribu des Daevas prennent les armes contre les Shafits, et interdit aux Shafits de se rassembler. Désirant couper leur financement, il envoie son caïd, Wajid, à Ta Ntry débusquer les mécènes des Shafits. Alizayd est nommé caïd en attendant son retour.
Rachid, l’assistant d’Ali, le piège et l’emmène ensuite dans un orphelinat shafit. Hanno et Fatumai demandent qu’Ali soit leur porte parole au palais, mais Ali refuse. Il leur coupe également les vivres, car Munthadir, son frère, a découvert la supercherie, et l’enjoint à être loyal envers sa famille.
Dara et Nahri font une entrée remarquée à Daevabad, en tombant au milieu d’une émeute sur le midan. Dara empêche les shafits d’entrer dans le quartier des Daevas. Jamshid, le capitaine de la garde, les emmène devant le roi, qui reconnait en Nahri, les traits de son amour perdu : Manizheh. Ghassan déclare Nahri fille de sang pur, et en échange, elle occupe sa place légitime de Banu Nahida.
Les débuts dans sa nouvelle fonction sont difficiles pour Nahri. Zaynab, la princesse, la déteste, car elle détestait sa mère. Son travail n’est pas glorieux. Elle n’arrive pas à soigner à l’aide de la magie. De plus, Dara l’abandonne pour faire la chasse aux éfrits, et découvrir qui l’a ramené à la vie et sauver Nahri. Ajouté à cela, Nahri se trouve également embarquée dans un mariage arrangé avec Muntadhir. Ghassan enjoint Ali à se rapprocher de Nahri, afin qu’elle accepte et se prépare au mieux à sa nouvelle fonction d’épouse. Ali et Nahri deviennent rapidement amis. Dara l’apprend, et revient de sa mission, extrêmement jaloux.
Le refus d’Ali d’aider davantage les Shafits, ajouté à cela, l’exécution de shafits par noyade, et l’intégration de Nahri et de Dara, connu comme le Fléau de Qizi, mettent Rachid, Hanno et les autres Shafits en colère. Ali reçoit des menaces, et finit par essuyer une attaque d’Hanno. Nahri le soigne en cachette, afin que personne ne se doute de l’implication du prince avec le Tamzeen. Dans la foulée, elle accepte d’épouser Muntadhir. La nouvelle rend fou de rage Dara. Il s’attaque à Ali, et oblige Nahri à le suivre, et quitter Daevabad. Il embarque à bord d’un navire de cuivre, mais les hommes d’Ali les attendent à la sortie. Pour sauver Dara, Nahri fait alors un vœu. L’anneau de Dara se met à luire, et le Daeva perd le contrôle. (Tous les djinns portent une amulette sur eux, seul moyen pour eux de rejoindre un corps s’ils étaient réduits en esclavage par un éfrit.)
Le combat s’engage. Dara blesse Jamshid, l’amant de Muntadhir, et tire une flèche dans le gosier d’Ali, qui tombe à l’eau. Là dessous, des créatures l’obligent à lui donner son nom, et l’asservissent. Un ancien souvenir refait surface : Ali, enfant, dans les jardins de sa mère, maîtrisant l’eau. Ali refait surface, transformé en monstre marin, commandé par les marids. Ali tranche la main de Dara, qui perd le contact avec son anneau, et s’effondre en cendres.
Ghassan avoue à Ali que les marids ont été vus, en compagnie d’un Ayanlee. Cette alliance a valu la victoire aux Qahtanis, mais les Ayanles ont payé un prix terrible pour cela et les Qahtanis ne devaient jamais les trahir.
Ghassan attrape Rachid, et apprend l’implication des Ayanlees dans le complot avec les Shafits. Il décide d’exiler Ali à Am Gezira. En effet, il craint que, lorsque Muntadhir deviendra roi, Ali, avec le soutien des Ayaanles et la loyauté des soldats, ne prenne le pouvoir, et n’élève les Shafits, risquant de mettre à feu et à sang Daevabad.
Ghassan se méfit également de Nahri, la fait chanter, et l’oblige à tenir son rôle de Banu Nahida. Il l’oblige à dénigrer publiquement Dara, afin d’apaiser la tribu des Daevas, qui se batte dans les rues, réclamant justice pour le meurtre de Dara. Nahri s’exécute, mais en secret, compte bien plumer le roi.



