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Jade Fire Gold de June C.L. Tan

     Et on commence la semaine avec, malheureusement, une petite déception : Jade, Fire, Gold de June C.L. Tan. publié aux éditions BigBang.

Quatrième de couverture

     Ahn n’est personne, elle n’a ni passé ni famille.
     Altan est un héritier perdu, qui s’est vu voler son avenir alors qu’il était encore enfant.
     Lorsqu’ils se rencontrent, chacun voit en l’autre un moyen de reprendre en main son destin : pour Altan, Ahn pourrait le mener à reconquérir son trône. Quant à Ahn, elle détient peut-être enfin un moyen de percer les secrets de son passé et de comprendre ses redoutables pouvoirs magiques. Mais le prix qu’ils auront à payer pourrait être bien plus sanglant qu’ils ne l’imaginaient.

     Dans son premier roman, hommage au genre du Xianxia chinois, June CL Tan mêle avec brio une action féroce, une sombre intrigue, une magie foisonnante et une histoire d’amour captivante.

Avis livresque

      Je crois que j’en attendais beaucoup trop de ce livre. Je pensais qu’il se rapprocherait de l’Empire d’Écume ou même de Celle qui devint le Soleil, malheureusement, il est aux antipodes de ces deux autres livres que j’avais adoré. Le pitch de départ n’était déjà pas très original : une orpheline découvre qu’elle est la Voleuse de Vie, l’élue, s’associe avec un prince mystérieux et déchu, pour retrouver un artefact capable de sauver son pays. On est donc sur un scénario basique, que l’univers ou même les personnages n’arrivent pas à relever. En effet, l’univers asiatique possède une bonne base, mais n’est pas assez poussée pour le rendre captivant. Beaucoup d’éléments restent sans réponse. (Notamment la quête de l’artefact. Sans aucune indication sur son emplacement, Ahn tombe dessus (par miracle presque), parce qu’elle « sent » l’épée.). Bref, ce genre d’explications ne me suffit pas du tout. Beaucoup de passages d’ailleurs et de résolutions de nœuds d’intrigue tombent comme un cheveu sur la soupe. Deus ex machina et paf, ça fait des chocapic. Je ne vous parle même pas de la fin, où ce ne sont même plus des raccourcis, mais de la téléportation. Ce gros problème du coup a plombé toute ma lecture. Je me suis détachée des personnages au fil de ma lecture, alors que le début était très prometteur, et c’est vraiment dommage.

      Bref. Après, je pense qu’il peut plaire quand même, surtout à ceux qui veulent se lancer dans de la fantasy asiatique, sans prise de tête. Il se lit très vite, le vocabulaire n’est pas difficile, le style est très léger. Les actions s’enchaînent, et il possède tous les ingrédients qu’on demande à un Young Adulte. Je ne le conseillerais pas par contre à des chevronnés de fantasy adulte.

    Et vous, vous l’avez lu ?

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