La Cité de Laiton de S.A. Chakraborty

     Un peu de fantasy orientale, ça vous dit ? J’ai lu La Cité de Laiton, premier tome de la trilogie de Daevabad écrite par S.A. Chakraborty, et c’était pas mal du tout.

    Mais avant de commencer cette chronique, si tu as lu La Cité de Laiton, je t’invite à un petit jeu sur l’Alcôve Créative. J’ai crée un quiz littéraire sur ce livre. Alors, si tu veux mesurer tes connaissances, c’est par ici

Quatrième de couverture

     Dans les rues du Caire du XVIIIe siècle, Nahri est une jeune escroc aux talents inégalés : lecture de la main, exorcismes et un mystérieux don de guérison ; elle a fait des nobles ottomans sa cible principale dans le but de survivre. Un jour, pendant l’un de ses « coups », elle invoque accidentellement Dara, un mystérieux guerrier djinn, et elle va comprendre trop tard que même les stratagèmes les plus intelligents peuvent avoir des conséquences mortelles.
     Forcés de fuir Le Caire, Dara et Nahri voyagent ensemble à travers des sables chauds et balayés par le vent, grouillants de créatures de feu et de rivières où dorment les mythiques Marids. Des ruines de métropoles humaines autrefois magnifiques aux montagnes où les oiseaux de proie ne sont pas ce qu’ils semblent, leur périple a pour destination Daevabad, la légendaire Cité de Laiton.

Avis livresque

     Gros point positif : l’univers. Je l’ai adoré ! C’était dense, mais qu’est-ce que c’était beau ! J’ai voyagé et rêvé comme pas permis. Fan de l’orient, j’ai retrouvé un peu de l’Iran que j’ai visité en 2016, et la partie sur Le Caire m’a mis l’eau à la bouche pour mon voyage prévu en janvier. Bref. Ce roman tombait à pic. J’ai décidé de lire plus de fantasy orientale, du coup.
 
     Pour ce qui est du reste, j’ai bien aimé les personnages dans l’ensemble. J’ai ma petite préférence pour le personnage d’Ali. Son développement est très intéressant. J’ai aimé la relation complexe qu’il entretient avec son frère et son père, et son tiraillement entre sa loyauté envers sa famille et ses convictions. Le personnage de Nahri m’a plu, mais sans plus. Sa présentation dans le premier chapitre montrait une fille indépendante, intelligente et têtue, mais au fil de l’histoire, j’ai trouvé qu’elle se ramollissait. Quant à Dara, je l’ai trouvé un peu tête-à-claque, et ne m’a pas du tout convaincu. Pourtant, ce trio fonctionne bien. Je vous avoue que j’ai eu très peur, quand j’ai vu la tournure que prenait l’intrigue et l’esquisse du triangle amoureux. J’ai fait la grimace. Heureusement, la romance ne prend pas le dessus et le scénario se maintient à flot. Pour le coup, c’est un triangle amoureux qui est bien écrit, à voir si ça se confirme dans les tomes suivants.
 
    Enfin, parlons des thèmes. Le racisme est au cœur du récit. J’ai trouvé la problématique bien exploitée, subtile et bien travaillée. L’ambiance, les intrigues complexes, les cliffhangers sont savamment amenés et m’a tenu en haleine jusqu’au bout. Je lirai la suite avec plaisir.
 
    Bref. Pour du Young Adult, je le trouve plutôt réussi ! Je vous le conseille fortement, même si la complexité de l’univers demande à être assez concentrée.

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