Les mensonges de Locke Lamora, tome 1 des Salauds Gentilshommes de Scott Lynch

      Aujourd’hui, je vous emmène dans l’univers richissime de Scott Lynch, à Camorr, chez les Salauds Gentilshommes.

Quatrième de couverture

     On l’appelle la Ronce de Camorr. Un bretteur invincible, un maître voleur. La moitié de la ville le prend pour le héros des miséreux. L’autre moitié pense qu’il n’est qu’un mythe. Les deux moitiés n’ont pas tort. En effet, de corpulence modeste et sachant à peine manier l’épée, Locke Lamora est, à son grand dam, la fameuse Ronce. Les rumeurs sur ses exploits sont en fait des escroqueries de la pire espèce, et lorsque Locke vole aux riches, les pauvres n’en voient pas le moindre sou. Il garde tous ses gains pour lui et sa bande : les Salauds Gentilshommes. Mais voilà qu’une mystérieuse menace plane sur l’ancienne cité de Camorr. Une guerre clandestine risque de ravager les bas-fonds. Pris dans un jeu meurtrier, Locke et ses amis verront leur ruse et leur loyauté mises à rude épreuve. Rester en vie serait déjà une victoire…

Avis livresque

     J’avais acheté ce premier tome après avoir lu la chronique de @floriane.caffart, et je ne regrette pas de lui avoir fait confiance . J’ai beaucoup aimé ce premier tome et cette bande de voleurs atypiques, beaucoup trop malins pour leur propre bien. Pour ceux qui ne connaissent pas, on suit les aventures de Locke Lamora, orphelin élevé par un prêtre à la morale douteuse. Avec sa bande d’escrocs devenue célèbres dans tout Camorr, Locke Lamora, sous diverses identités, vole aux riches… et garde tout dans ses poches. jusqu’au jour où la petite bande tombe sur plus malins qu’eux .

     Les personnages sont vraiment chouettes, tous très différents et loin des clichés habituels. On est sur un antihéros ressemblant à une crevette, criminel mais ne sachant pas se battre. Un acolyte à la tête de matheux premier de classe surdoué au lancé de haches, des antagonistes un peu flippants, et une vieille mégère à la tête d’un réseau d’espion. Pour le coup, on est sur quelque chose de bien original. J’adore.

    L’univers est quant à lui foisonnant, richissime, ultra détaillé. Peut-être un peu trop d’ailleurs. On s’y perd quelques fois. Les deux cents premières pages, je ne vous cache pas qu’il faut se les avaler. On est sur une mise en contexte conséquente, mais passer ce côté lourd dingue, ce n’est que du plaisir. L’humour est top, le vocabulaire riche, les situations rocambolesques. Les arnaques excellentes.

    Petit point qui m’a un peu chagriné est le manque de figures féminines dans la bande. Mais on fait allusion à une femme assez mystérieuse plusieurs fois au cours du récit, et j’espère donc qu’elle prendra plus de place dans le second tome que je lirais avec plaisir.

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