Les cavernes d’acier, tome 3 du Cycle des Robots d’Isaac Asimov

      J’avance tout doucement dans le cycle des robots d’Isaac Asimov. Cette fois-ci, j’ai lu le tome 3, les cavernes d’acier, qui n’est plus un recueil de nouvelles, mais bien un roman.

Quatrième de couverture

     Les cavernes d’acier sont des villes souterraines du futur. Là, bien que privés d’air et de lumière naturels, des millions d’hommes vivent à un rythme étourdissant.

     Malgré une civilisation superscientifique et l’apparition de robots intelligents, les passions humaines n’ont pas cessé pour autant et le meurtre n’a pas disparu.

     Mais le problème de Lije Baley n’est pas seulement de retrouver un meurtrier, il est aussi d’y parvenir avant son collègue R. Daneel. R. = Robot, car R. Daneel est un androïde au cerveau électronique ultraperfectionné, créé certes par l’homme, mais qui n’attend peut-être que l’occasion de prendre sa place.

Avis livresque

     On suit l’inspecteur Lije Baley dans son enquête à propos du meurtre d’un Spacien. Pour l’aider, et à son grand damne, on lui attribue un coéquipier. R. Daneel. Entendait par R, un Robot, au cerveau positronique ultra perfectionné et ressemblant comme deux gouttes d’eau à un humain. De quoi faire grincer des dents notre inspecteur, surtout lorsque tout le monde voit les robots d’un très mauvais œil, car responsables de leur déclassement.

     L’enquête n’a rien en soi d’exceptionnelle, mais le cadre en fait tout de même un bon roman, penchant d’ailleurs vers une dystopie qui fait légèrement froid dans le dos. Notamment quand à travers les yeux de Baley, on découvre l’allure des Cités. Ces « cavernes d’acier » où des milliards de gens s’entassent, sans connaître la lumière du soleil ou le vent sur leur visage. Pire, le fonctionnement de ces cavernes où tout est déterminé en fonction du classement de chacun. L’individualisme est ici réduit à un grain de poussière. Tout y est collectif, à commencer par les fameuses « Toilettes ».

    Pour un livre écrit en 1954, j’ai trouvé les thèmes toujours d’actualité. Racisme et écologie au premier plan. Le féminisme, par contre, ne devait pas être l’une des préoccupations d’Isaac Asimov . La femme de Baley plante l’unique personnage féminin et passe vraiment pour une idiote. De plus, quelques réflexions m’ont fait lever les yeux au ciel, notamment un passage où ledit personnage se maquille « comme toutes les femmes ». Mais bon, c’était une autre époque .

     Bref. Je continue tout doucement du coup la découverte de cet univers. J’ai hâte de découvrir la suite.

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