Alerte coup de cœur ! J’ai lu Red Rising de Pierce Brown, et bon sang, que c’était bien ! Je rejoins donc la propagande de Margot Dessenne et vous incite à lire cette saga.
Quatrième de couverture
« J’aurais pu vivre en paix. Mes ennemis m’ont jeté dans la guerre. »
Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir.
Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature.
Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé.
Avis livresque
Je ne m’attendais pas du tout à être happé par cette lecture, dont le pitch de départ ressemble beaucoup à Hunger Games. En effet, si dans ce premier tome, Darrow, le protagoniste principal se retrouve propulser au cœur d’une arène sans avoir rien demandé (le pauvre), l’histoire reste néanmoins palpitante, et on oublie vite les similitudes avec la saga de Suzanne Collins. Le personnage principal, Darrow, est incroyable. On sent sa rage à chaque page. Son évolution est fulgurante. On grandit avec lui. On pleure avec lui. On se bat avec lui. J’aime beaucoup les personnages gris, et Darrow, ainsi que les personnages secondaires qui gravitent autour de lui, ne sont ni blancs ni noirs.
Le déroulement de l’intrigue est captivant, un long crescendo qui se termine en point d’orgue dans le dernier chapitre. Les chapitres défilent. On retient son souffle. Red Rising, c’est captivant, violent, dangereux. Ce premier tome contient tout ce que j’aime : actions, complots, manipulations et trahisons. On ne s’ennuie jamais.
Seul petit point négatif que je noterai est le manque de représentation féminine. Alors, oui, il y a des personnages féminins. Oui, elles savent se battre, mais pour l’instant, elles font assez figure de potiches et ne sont là que pour encenser notre cher Darrow. Je n’ai pas l’impression que cette saga va passer le Test de Bechdel. Mais bon, pas de quoi crier au scandale non plus.
Bref. En conclusion : lisez Red Rising. C’est beaucoup trop bien.



