Bon, je crois qu’aujourd’hui je risque ma vie avec un unpopular opinion. Cette semaine, j’ai lu Serpent & Dove, et je n’ai pas aimé. Je ne comprends pas. Je n’ai vu passer aucun avis négatif sur ce livre. Du coup, est-ce que j’attendais inconsciemment beaucoup de cette histoire d’où la grande déception qui a suivi ? Est-ce le fait que j’enchaîne des livres Young Adulte dernièrement et que j’arrive à saturation ? J’ignore la cause, mais le fait est que je me suis ennuyée à mourir.
Quatrième de couverture
Il y a deux ans, Louise a fui son clan et s’est réfugiée dans la ville de Césarine où les sorcières comme elle sont craintes, chassées et brûlées. La jeune femme a renoncé à la magie et vit désormais de petits larcins. Alors qu’elle prépare le vol d’une bague magique très rare, les évènements vont s’enchaîner pour tout faire basculer dans le chaos. De son côté, Reid, un Chasseur assermenté par l’Église, vit sa vie selon un seul principe : ne pas laisser une seule sorcière en vie. Son chemin n’aurait jamais dû croiser celui de Louise, mais un concours de circonstances va les rapprocher malgré eux et les contraindre à une union impossible et inattendue : le saint mariage.
La guerre entre les sorcières et l’Église est ancienne et les dangereux ennemis de Louise représentent une terrible menace. Partagée entre ses sentiments croissants et sa nature, la jeune femme va devoir faire un choix entre le cœur et la raison.
Avis livresque
Déjà, ce qui m’a vraiment déçue, c’est la pauvreté du worldbuilding. La quatrième de couverture promettait « un système de magie complexe et mortel », dixit Sarah J. Maas. Or, dans ce premier tome, qu’est-ce qu’on a à se mettre sous la dent ? Une bague pas très utile et des cordons de magie. Rien de très révolutionnaire, en somme. Quoi d’autres ? Ah, oui ! Des sorcières chassées par des fanatiques religieux. Pas très original non plus. Si seulement la religion avait été revisitée, mais non. Quant aux lieux, on ne risque pas de se perdre, car on ne visite que Césarine et un château perdu dans la forêt. Ok. Il y a une belle carte au début, mais elle s’avère complètement inutile pour le coup. Bref. Grosse déception concernant l’univers.
Alors, est-ce que le reste rattrape le coup ? Les personnages, peut-être. C’est vrai que Lou et Reid sont mignons, même si la finalité de leur relation est prévisible à des kilomètres à la ronde. L’intrigue ? Basique de chez basique dans un contexte de conflits basés sur une légende mal interprétée. Une idée vue et revue dans les derniers romans que j’ai lu et qui commence à me sortir par les yeux. J’en ferais peut-être un post d’ailleurs. Ça mérite qu’on s’y attarde. Et le style ? Ben le style, grotesque, j’ai envie de dire. La faute à la traduction, je ne sais pas, toujours est-il que cette mise en page avec un mot en italique à chaque paragraphe m’insupporte royalement.
Bref. Vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé. D’ailleurs, en me relisant, je me trouve extrêmement sévère. Alors que bon, je l’ai quand même lu jusqu’au bout, ce bouquin. Alors, est-ce que j’ai raté un truc du coup ?