Je vous présente ma dernière lecture de ma pile de cet été, et sans doute la meilleure : Les Maîtres Enlumineurs de Robert Jackson Bennett, publié aux éditions Albin Michel Imaginaire.
Quatrième de couverture
Toute l’économie de l’opulente cité de Tevanne repose sur une puissante magie : l’enluminure. À l’aide de sceaux complexes, les maîtres enlumineurs donnent aux objets des pouvoirs insoupçonnés et contournent les lois de la physique. Sancia Grado est une jeune voleuse qui a le don de revivre le passé des objets et d’écouter chuchoter leurs enluminures. Engagée par une des grandes familles de la cité pour dérober une étrange clé dans un entrepôt sous très haute surveillance, elle ignore que cet artefact a le pouvoir de changer l’enluminure à jamais : quiconque entrera en sa possession pourra mettre Tevanne à genoux. Poursuivie par un adversaire implacable, Sancia n’aura d’autre choix que de se trouver des alliés.
Avis livresque
Trois mots pour résumé ce livre : Waouw. Waouw. Waouw.
J’ai adoré. L’univers est absolument fou. Un mélange de fantasy épique, de steampunk et de cyber-punk. Je n’avais jamais lu quelque chose dans ce genre. Le système de magie est ultra élaboré, complexe, et on ne s’y perd jamais. Et pourtant, je vous assure qu’il y a quelques pages d’explications ! Mais c’est très bien expliqué, de différentes façons et dans différents contextes, du coup, on ne s’ennuie jamais. C’est même passionnant !
Bref, l’univers, c’est vraiment le point fort de ce livre. L’intrigue est aussi vraiment pas mal. On est clairement dans l’action. Les évènements et les retournements de situation s’enchaînent, avec quelques beaux combats assez visuels, pas trop longs à lire. Tout est parfaitement logique, et on ne devine pas vraiment la fin. De quoi être tenu en haleine jusqu’à la dernière page. En plus, les personnages sont vraiment sympa. Un peu tous zinzins à leur manière. (Coup de coeur pour le personnage de Bérénice). Les personnages féminins sont badass, dans le bon sens du terme, sans clichés, et dans l’air du temps. Le seul petit point négatif que je note est le manque d’émotions. L’action écrase un peu tout le reste. Du coup, même quand un personnage est à l’article de la mort, on n’a pas trop envie de pleurer, du moins au milieu du livre.
Vous l’aurez compris. C’est un presque sans faute. J’ai hâte de lire la suite, qui sort le 29 septembre.
L’avez-vous lu ? Si vous avez d’autres livres de ce genre à me proposer, je suis tout ouïe !