Attention, unpopular opinion en vue. Me tapez pas, s’il vous plait, mais il faut que ça sorte. inspire. J’ai lu la trilogie Grisha de Leigh Bardugo et… j’avoue, je n’ai pas aimé. Voilà, c’est dit. Ouf, ça fait du bien. Pour ceux qui vivent dans une grotte, Grisha, c’est la trilogie qui a inspiré la série Shadow and Bone sur Netflix.
Dans cette histoire, on suit les aventures d’Alina Starkov, orpheline un peu neuneu sur les bords, qui, un jour, alors qu’elle traverse le Shadow Fold, (mur d’ombres abritant des créatures monstrueuses) montre des pouvoirs épatants. Alina découvre en même temps que le reste du monde qu’elle est l’Invocatrice de Lumière, celle qui sauvera son pays de la terrible malédiction du Shadow Fold.
La trilogie Grisha, je la mets dans la catégorie des romans un peu nuls, mais qu’on aime quand même. Oui, je sais. Je suis sévère. Je vais plutôt contrebalancer mon avis en vous disant ce que j’ai bien aimé d’abord.
L’univers est original. J’ai adoré le système magique avec l’ordre des Grisha ainsi que le décor, qui rappelle la Russie tsariste. D’ailleurs, je salue la direction artistique de la série, qui a su pleinement mettre en valeur cet univers. Je salue aussi la plume fluide de l’autrice, qui rend le texte très facile à lire. Et… voilà. Ce sera malheureusement tout ce que je peux dire de positif sur cette trilogie. L’intrigue est fade, prévisible à des kilomètres à la ronde. Le schéma classique de l’Élue ne sort pas des sentiers battus. Pire, il est alourdi d’un triangle amoureux à la Twilight, exaspérant et horripilant du début à la fin. Chaque moment un peu intéressant est gâché par les tergiversations d’Alina dont le cœur vacille entre ses innombrables prétendants. Tout ce que je déteste. Si, au moins, les personnages étaient fascinants. Mais non. La personnalité des personnages principaux est peu marquante, voire agaçante la plupart du temps. On pourrait se cramponner aux personnages secondaires, mais malheureusement, la narration à la première personne centrée sur Alina ne permet pas de s’attacher suffisamment aux autres personnages. Dommage.
Vous l’aurez compris, Grisha a été pour moi une déception. Je pense que mon âge y est pour beaucoup. Pas que je sois si vieille que ça, mais à 29 ans je n’aime tout simplement plus les romances d’adolescence ou les intrigues peu ficelées. Par contre, je recommanderai cette lecture à des adolescent(e)s. À 16 ans, Grisha, ça passe crème.
Et vous, Grisha, c’est coup de cœur ou pas ? Vous avez fait votre choix entre Mal, le Darkling et Nikolai ?


