Boudoir des Mots
Blog d’une passionnée d’écriture et de littérature de l’imaginaire.
En cette rentrée, je me suis penchée sur la narratologie, autrement dit : « la discipline qui étudie les techniques et les structures narratives mises en oeuvre dans les textes littéraires », dixit notre très cher et très utile Wikipedia.
Piou ! Dis comme cela, ça ne donne pas très envie. N’étant pas une grande adepte des méthodologies, je peux comprendre qu’étudier des méthodes de narration comme on bachote un livre d’anatomie peut en répugner plus d’un. Mais, comme tout peintre s’exerce aux techniques de dessins, comme tout musicien apprend les bases du solfège, comme tout photographe maîtrise les heures bleue et d’or, l’écrivain étudie les techniques de narration. Car l’écriture est un art et, comme tout art, il s’apprend. La littérature possède sa théorie qu’il est bon de lire et de mémoriser dans un coin de sa tête ; libre à nous ensuite, de l’appliquer ou de s’en écarter. Personnellement, je me suis penchée sur cette théorie depuis peu, et je pense avoir fait beaucoup de progrès depuis. J’aimerais partager avec vous, au fil de différents articles, le résultat de mes recherches.
Alors, commençons par le début…
Qu’est-ce qu’une histoire ?
Une histoire, c’est un début et une fin. Une situation, un état, un équilibre qu’un élément, si insignifiant soit-il, vient perturber, dérégler, chambouler. Commence alors l’intrigue qui se déploiera jusqu’à la dernière ligne du récit. Une histoire c’est un avant et un après. Et, entre cet espace, un désordre où le narrateur nous entraîne jusqu’à modeler, façonner un nouvel équilibre.
Ordre – Perturbation – Désordre- Solution.
Nous avons tous une histoire à raconter. Tous les jours, nous racontons des histoires et ce, depuis notre plus jeune âge. Raconter une histoire est à la portée de tout le monde. Alors, pourquoi certaines histoires nous captivent plus que d’autres ? Qu’est-ce qui fait une bonne histoire ?
Le message véhiculé ? L’émotion ? Les personnages ? L’intrigue ? L’univers? Le mystère ? L’usage des sens ? Le suspens ? Le style ? Le conflit ? L’originalité ?
Je dirais qu’avant toute chose, une histoire laisse des traces sur le lecteur. Tous ces éléments sont susceptibles de le toucher et de retenir son attention jusqu’au bout. Le lecteur s’identifiera peut-être à l’un de ces personnages, s’émerveillera devant le monde fabuleux imaginé de A à Z, se posera des questions jusqu’à ne plus en savoir fermer l’œil de la nuit, appréciera la poésie des mots ou sera touché par les thèmes de l’histoire.
Dans ce cas, comment marquer le lecteur ? Comment y arriver ? Comment laisser sa trace ? Malheureusement, il n’y a pas de recette miracle. Si elle existait, nous serions tous des Austen, des Tolkien ou des Rowling. Mais, une chose est sûre, ce qui fait le succès d’un livre, c’est le public.
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